Les femmes de l’Union démocratique et Républicaine (Udere), réunies le 29 janvier à Essassa, à une quinzaine de kilomètres de Libreville, ont appelé à la candidature d’Ali Bongo pour l’élection présidentielle de 2023. Président de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, écurie politique à laquelle appartient l’Udere, le chef de l’État a été invité par ces femmes à se porter candidat à cette échéance politique majeure du pays pour parachever l’œuvre entamée depuis 2009.
Selon leur porte-parole, Epiphanie Josée Piazza Guiboumou Sima, les femmes de l’Udere ont réaffirmé leur engagement à soutenir la politique de l’émergence du président Ali Bongo Ondimba, pour «le courage, l’engagement total, constant, rassurant et convaincant au service du mieux-être des Gabonaises et des Gabonais».
Revenant sur les propos du chef de l’Etat indiquant «qu’en 2021, notre pays a franchi une nouvelle étape dans son processus de développement avec l’adoption du Plan d’Accélération de la transformation (PAT)», elles ont appelé le gouvernement à améliorer «significativement» les conditions de vie de la population gabonaise, d’autant plus qu’il s’agit de l’objectif principal du PAT.
Estimant que le bilan du chef de l’Etat à la tête du pays depuis 2009 est «convaincant», l’Union des femmes de l’Udere suggère à toutes les femmes de la Majorité républicaine ainsi qu’à toutes les femmes éprises de justice sociale de se regrouper autour de la plateforme baptisée «Groupement des femmes de la majorité», placée sous la houlette de la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba. Elle permettra de mieux coordonner «les soutiens indéfectibles» à leur champion.
